Lorsque vous souscrivez un prêt bancaire, vous êtes naturellement tenté d’observer les mensualités à rembourser et le taux d’emprunt. En réalité, comme ce dernier est a priori bas de nos jours, il faut aussi prendre la mesure des « à-côtés ». Parmi, ceux-ci, il y a l’assurance emprunteur. Si dans la pratique, et selon la loi, l’assurance prêt n’est pas obligatoire, il n’en demeure pas moins que l’organisme qui vous octroie un financement cherchera quoiqu’il en soit à trouver des garanties en cas de non-remboursements. Nous avions déjà évoqué la question dans notre sujet sur les garanties et risques couverts par l’assurance emprunteur.

Comment négocier son assurance emprunteur ?
Comment trouver le bon interlocuteur ?

Comment négocier son assurance emprunteur ?

Les associations de consommateurs et même aujourd’hui le législateur sont conscients du coûts que représente un contrat d’assurance sur un prêt. S’il s’agit dans la réalité de quelques dizaines d’euros seulement parfois par ois, cela représente une somme ne permettant ni de rembourser un capital, ni des intérêts et qui reste présente durant tout le temps du contrat. Au final, les sommes globales pèsent sur le TEAG et sont d’environ 0,3% à 0,6% du prêt restant dû. Il convient donc, avant même de négocier, de prendre contact avec un assureur sur le sujet, pour être armé lors de la négociation sachant que la résiliation de tels contrats peut se faire aujourd’hui plus aisément (Loi Hamon notamment).

Bien entendu, il s’agit ici de ne pas oublier que l’objectif principal reste l’obtention du crédit !

Cela dit, pour aller plus loin dans la réflexion, il est important d’avoir connaissance du fait que les banques travaillent le plus souvent avec des sous-traitants, que l’on appelle des bancassurances. C’est ici que les marges peuvent être les plus intéressantes pour elles à l’heure des taux bas.

Très peu de commerciaux bancaires connaissent réellement les contrats d’assurance prêt qu’ils proposent et se basent sur un profil type avec des éléments contractuels que l’on pourrait qualifier « de base ».

Pour être sûr de pouvoir négocier de manière correcte avec votre banquier, nous vous conseillons d’attendre le bon moment, c’est-à-dire lorsque l’offre de prêt vous est proposée par écrit. Il aura donc été nécessaire d’avoir pour la négociation des éléments de comparaisons en sollicitant une compagnie d’assurance préalablement.

Comment trouver le bon interlocuteur ?

En assurances comme dans le cas des banques, il s’agit de pouvoir avoir une relation de confiance avec votre interlocuteur basée sur l’échange. Un assureur est avant tout un partenaire, que l’on soit une entreprise ou un particulier. Internet peut vous aider dans la démarche pour sélectionner quelques prestataires mais il est aussi très intéressant de se rendre en agence, chez un agent d’assurance notamment, pour pouvoir traiter avec lui et lui exposer votre projet d’investissement. Il en faudra faire de même avec votre banquier qui n’a pas forcément les mêmes critères que vous :

Les garanties en matière d’assurance, les coûts ainsi que les modalités de remboursement sont très généralement fixés selon un profil type pour l’ensemble des emprunteurs de la banque. Votre objectif sera donc de convaincre votre interlocuteur bancaire que votre propre profil offre des garanties plus sûres encore afin d’avoir des ajustements contractuels.

C.S

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