Si vous êtes sur le point d’acheter un bien immobilier et que vous passez par un crédit pour le faire, des délais pour l’obtention de votre crédit immobilier peuvent vous sembler long. Tout commence à partir du moment où vous signez votre compromis de vente mais il est conseillé de faire quelques démarches préalables auprès des organismes prêteurs, les banques et votre courtier notamment.

La clause suspensive du compromis de vente : Une course contre la montre de 45 jours

Vous avez trouvé le bien voulu et vous avez entamé des négociations avec le vendeur vous permettant d’établir un compromis de vente. Cette phase critique est assez tendue pour l’acheteur mais aussi pour le vendeur. Et pour cause : Le premier délai intéresse l’acheteur puisqu’il dispose en moyenne (et pas plus) de quarante cinq jours pour obtenir son contrat de prêt de financement. Si ce délai est dépassé, une clause suspensive annule alors la vente. Pour assurer une réussite dans un tel projet, mieux vaut donc avoir en face de soi des professionnels compétents pour l’obtention de son crédit, le mieux étant de solliciter alors un courtier en crédit immobilier expérimenté à l’instar de Immocreditaux par exemple. En effet, ce délai est en réalité relativement court dans la pratique pour ne pas se permettre d’avoir préalablement fait quelques démarches personnelles préalables.

Combien de temps pour obtenir le prêt en pratique ?

Nous n’évoquerons pas ici les questions relatives à votre capacité d’emprunt et d’autres critères plus personnels comme le fait d’emprunter après soixante ans, mais il faut avoir à l’esprit que ce temps d’obtention se déroule en deux temps distincts :

  1. La négociation avec votre courtier ou avec une/des banques ;
  2. La réception de l’offre de prêt et un délai réglementaire de réflexion de dix jours.

Négocier un crédit immobilier dans l’urgence

Vous l’avez compris, durant cette première phase de négociation, l’interlocuteur et sa capacité à être réactif est essentiel. Il n’est pas rare que les banquiers, habitués à gérer lentement les besoins des clients, vous proposent des rendez-vous à deux voire trois semaines, ce qui réduit le temps disponible des quarante cinq jours. D’autant qu’il n’est pas rare que vous n’ayez pas d’accord de principe dès le premier rendez-vous, alors même que vous aurez présenté l’ensemble des pièces nécessaires à l’instruction de votre dossier. Par ailleurs, ces temps parfois rallongés précipitent plus volontiers l’acheteur sur la première offre émise. Par ailleurs, lorsque vous achetez un bien immobilier, vous pouvez le faire durant des périodes de vacances et là, les choses peuvent se compliquer très vite avec votre interlocuteur bancaire, parfois moins présent et disponible au mieux en général 4 jours par semaine.

N’oublions pas que la banque doit légalement aussi procéder à plusieurs choses et notamment :

  • vous informer sur les conséquences de la prise d’un emprunt, notamment les risques liés au  surendettement ;
  • évaluer votre solvabilité. Dans ce cas, elle s’appuie notamment sur les informations relatives à votre situation financière  comme les revenus, l’épargne, les dépenses et les dettes ;
  • La banque consulte également le fichier des incidents de remboursements des crédits aux particuliers.

La réception de l’offre de prêt et le délai légal de réflexion

Au-delà de la réponse de principe, votre banquier aura besoin de remonter le dossier à sa hiérarchie. Parfois, ce dossier part dans les mêmes bureaux (la même agence bancaire), parfois au siège qui peut être bien plus éloigné. Lorsque l’offre de prêt arrive enfin, cette étape nécessite légalement un délai de réflexion pour l’emprunteur de dix jours calendaires en vertu de la loi n°79-596 du 13 juillet 1979 dite Scrivener visant à protéger l’emprunteur. Au onzième jour, il est alors possible de signer et parapher le contrat de prêt qui devient alors souscrit et de le remettre en main propre à l’organisme prêteur ou par envoi avec recommandé faisant foi.

Pourquoi solliciter un courtier dans ces démarches ?

Faire intervenir un courtier dans le processus est du coup généralement très rentable. D’abord parce que les frais liés à la prestation sont relativement faibles au regard des taux d’intérêts actuellement bas sur les marchés du prêt bancaire. Le courtier a l’avantage de connaître par avance les offres de crédit des organismes bancaires et il est en soutien de vos démarches pour faire accélérer le processus jusqu’à la réception de l’offre de prêt. Il gagne un temps précieux donc sur la phase assez longue de négociation.

Un crédit étant engageant, il s’agit pour l’acheteur d’un bien immobilier d’avoir un interlocuteur en mesure de vous proposer, au -delà du meilleur taux, des conditions d’octroi de crédit favorables. On pense particulièrement aux durées, mensualités mais aussi au coût de l’assurance emprunteur qui, comme nous l’avons déjà évoqué sur ce blog, peut être particulièrement lourd de conséquences (puisque c’est une somme fixe mensuelle) sur toute la durée de l’emprunt contracté.

C.S

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